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lundi 23 avril 2018

Évacuation de Tolbiac : dommage, la police a été impeccable !

 
 
 



Et pourtant, ils l’auraient aimé ce blessé grave, voire même ce mort.

De quoi rejouer l’affaire Malik Oussékine.
Il faut reconnaître que, durant le quinquennat de Hollande, le système avait particulièrement bien fonctionné.
Toutes les occasions qui avaient permis de discréditer les forces de l’ordre avaient été saisies, à tel point que, pendant les manifestations contre la loi Travail, gendarmes mobiles et CRS faisaient systématiquement figure d’accusés.
Mais le point d’orgue avait été atteint avec l’« affaire Théo », lorsque le président de la République lui-même s’était permis, sous les yeux de la nation tout entière, d’humilier l’ensemble de la police nationale.
Et nul, surtout pas la presse autorisée, n’avait cherché, à cette époque, à savoir où se trouvait la vérité.

Avec l’évacuation, fort à propos, de la faculté de Tolbiac, c’est à nouveau cette méthode que des étudiants, plus intéressés par le désordre et la lutte politique que par les études, essaient de reprendre. Et de se poser en victimes d’un pouvoir totalitaire qui n’a pas hésité à outrepasser la fameuse franchise universitaire pour envoyer les CRS faire le ménage dans ce qui était devenu un véritable taudis.
Et comme cela ne suffisait pas, la rumeur d’un étudiant ou d’un migrant – et oui, même combat -, qui aurait été gravement blessé lors de l’évacuation, s’est répandue sur les réseaux sociaux comme une traînée de poudre.
Hélas pour les pourvoyeurs de fake news, auxquelles il va falloir malheureusement s’habituer, même les Hôpitaux de Paris ont démenti l’existence d’une telle victime, renvoyant les responsables syndicaux étudiants, telle la présidente de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) Lilâ Le Bas, dans ses buts.

Et pourtant, ils l’auraient aimé, ce blessé grave, voire même ce mort.
De quoi rejouer l’affaire Malik Oussekine et espérer, ainsi, déstabiliser gravement le gouvernement. Et, qui sait, remettre en cause une réforme que la plupart des manifestants et autres fauteurs de troubles ne connaissent pas, mais qu’il faut de toute façon combattre.
Eh bien, non.
C’est avec sang-froid et professionnalisme que les forces de l’ordre sont intervenues dans l’enceinte universitaire, parvenant à déloger, sans qu’il n’y ait eu aucun blessé sérieux, ceux qui bloquaient illégalement les lieux depuis trois semaines.

Mais, bien entendu, pour la minorité malfaisante qui pollue l’année universitaire de centaines de milliers d’étudiants, et qui a d’ores et déjà coûté une petite fortune aux contribuables qui devront mettre la main au portefeuille pour réparer les dégâts considérables qui ont été causés, la lutte continue.
Et d’espérer, tout en rejoignant les cheminots, les zadistes et autres contestataires en vogue en ce moment, continuer à pourrir la vie de celles et ceux qui veulent tout simplement travailler ou étudier.

Mais nous avons la chance d’appartenir à un grand pays où des minorités peuvent dicter leur loi au plus grand nombre et se livrer aux pires exactions sans qu’on ne leur demande jamais aucun compte. Un pays où l’on peut afficher, sans se dissimuler de la moindre façon, son intention de « casser », voire de « tuer » du flic sans que jamais un ministre de l’Intérieur ne réagisse.

Il en va, bien entendu, différemment lorsqu’un citoyen, excédé d’être taxé, ponctionné et pris pour un imbécile, ose faire un doigt d’honneur à un président de la République en déplacement.

Alors là, c’est la garde à vue immédiate et la comparution assurée devant un tribunal.

Mais à l’heure où l’on veut supprimer les jurys populaires dans les cours d’assises, il se trouvera bien encore certaines langues pour assurer que nous sommes dans un État de droit.

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