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lundi 15 janvier 2018

« Président de merde » : Jack Lang nous donne des leçons d’élégance !

 
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Le 15/01/2018
Caroline Artus

Jack Lang est toujours là…

Donald Trump a qualifié Haïti, le Salvador et certains États africains de « pays de merde ».
Jack Lang le traite de « président de merde ». Match nul.
« Pourquoi toutes ces personnes issues de pays de merde viennent-elles ici ? », demandait plus exactement Donald Trump, au cours d’une réunion privée à la Maison-Blanche.
Commentaires « choquants, honteux, racistes », selon l’ONU.
Donald Trump révélerait son « pire côté de l’humanité » et encouragerait le « racisme et la xénophobie », écrit encore son porte-parole.
Il ne leur vient pas à l’esprit, à ces anti-Trump compulsifs, de se demander pourquoi, avec ce fou dangereux à la tête du pays, tant de personnes veulent encore y entrer…
Mais dans quelle sorte de pays est-on quand on sait l’insécurité, les violences, la criminalité qui y sévissent depuis des dizaines d’années sans que jamais aucun de leurs gouvernements n’ait été capable de les éradiquer ?
Quelle sorte de pays, encore, quand on sait la corruption légendaire, les conflits ethniques et autres massacres à la machette ?
Quel autre terme peut le mieux décrire, sans fioritures, toutes ces contrées où règnent constamment des désordres en tous genres ?
Alors, évidemment, ces pays ne sont pas des pays de merde par essence et ils ne sont pas voués à le rester.
Évidemment, encore, que le président Trump, avec son parler cow-boy cash, n’a pas la délicatesse d’un… ancien ministre français de la Culture.
Et puis il y a cet autre son de cloche : « Enfin un président qui dit ce que nous pensons tous ! », écrit Marco Gutierrez, créateur du mouvement Latinos for Trump.
« Un pays de merde », lancent aussi parfois, excédés, des Français à propos du leur.

À cause de la justice qui, souvent, préfère les coupables aux victimes.
À cause des policiers, pompiers, ambulanciers qui se font méchamment agresser, tuer.
À cause des caïds dans les cités qui entendent faire appliquer leur propre loi ou la charia.
À cause de l’insécurité qui grandit partout…
Il y a des dizaines de « à cause de ».
Mais, par tout cela, l’immigrationniste Jack Lang ne se sent pas concerné.

 Pourtant, il aurait pu trouver des talents poétiques transgressifs à ce président américain hors normes, lui qui n’a cessé de se pâmer devant des artistes, rappeurs ou autres, tout aussi orduriers que Trump…
Du haut de sa présidence de l’Institut du monde arabe, et de ses 78 ans, à l’issue d’une impressionnante et harassante carrière politique, Jack Lang s’est donc empressé de tweeter ce qu’il pensait de Donald Trump, de nous montrer qu’il savait encore avoir le verbe vert.
Et il est vrai qu’en France, personne n’élirait jamais un tel président.
Tous, depuis quarante ans, se sont dévoués pour notre pays.
Un Président socialiste a sacrifié son électorat ouvrier en faveur de l’électorat immigré.
Un Président voyait les racines de la France autant musulmanes que chrétiennes.
Un Président s’est assis sur un référendum, a clamé le métissage obligatoire et a annoncé œuvrer pour le Nouvel ordre mondial.
Un Président accourait consoler une racaille plutôt que de soutenir les policiers dans leur travail.
Un autre, enfin, affirme n’avoir jamais vu l’art français en France, le pays où il est né et qu’il dirige. Et l’accuse, aussi, de crime contre l’humanité.

On ne sait pas la chance qu’on a d’avoir échappé à un « président de merde » comme Trump, qui entend « remplacer un establisment politique défaillant et corrompu par un nouveau gouvernement contrôlé par vous, le peuple américain »

Non, en France, on n’a rien remplacé du tout : Jack Lang est toujours là…

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